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Transfert

Message non luPosté: Ven 24 Jan 2014 14:43
par ericleviking
Ne resterait-il sur terre que le mur des lamentations  pour se confier ? Quel est le psychanalyste qui pourrait se faire croire et faire croire à son patient qu’il est comme ce mur, sans aucun sentiment, sans émotions devant celui qui lui parle.
 Prendre une telle attitude ou vouloir faire croire à la personne qu’il détient le savoir qui expliquera les raisons de ses problèmes c’est à coup sûr entreprendre une analyse vouée à l’échec. Dans ce cas le transfert ne sera qu’une superposition d’une situation vécue sur celle qui se présente. Quelqu’en sera la réaction, elle ne sera on ne peut plus normale. Si le psychanalyste n’y détecte pas le poids d’une répétition et s’offusque, il lui faudra vite retourner sur le divan.
   Peut-on appeler transfert ce qui est plutôt une transposition ? C’est à dire une similitude entre ce qui a été vécu chez le patient est ce qu’il revit dans l’instant présent dans l’analyse. Il arrive souvent que ce qui est considéré similitude soit en fait une égalité alors, ne simplifions pas la relation « psy – patient » à un soit disant transfert car c’est de nouveau mettre le patient en confusion  dans sa relation « patient – psy » qui elle, tente de rester sincère.