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Ce que contient principalement notre livre :

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- L’étude de quelques 60 plantes médicinales existant dans la plupart de nos régions, leurs usages dans les soins,

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- L'étude de quelques 26 huiles essentielles : les précautions d'emploiVoir exemple Romarin

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- L'étude de quelques 96 maladies. Pour chacune d'elles : définitions médicales actuelles, plusieurs traitements (détaillés) par les plantes médicinales suite

Ce qui nous en a été souvent rapporté : « c'est la première chose que je consulte quand je suis malade », « je l'ai toujours à portée de main », « même si je n'utilise pas toujours les traitements, il m'est rassurant de savoir qu'il existe encore des solutions naturelles contre les maladies », etc., etc.

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Prêle

Vidéo -La diffèrence entre la prêle des champs et la prêle des marais

Vidéo réalisée à proximité de Baume-les-Dames- en Franche-Comté
Auteurs Lucette et Eric Demierre Maigret

Vidéo - Cueillette-Séchage- Stockage prêle des champs

Grande prêle- prêle des marais - prêle des bois

photo_prele

Commons licenceCC-BY-SA : Image wikipédia : Auteur :Stern Porse

Histoire:
La prêle est l’une des plus anciennes plantes rescapée de la préhistoire, elle a plus de 270 millions d’années. Son aspect a peu évolué au cours des siècles, sa présence dans les fossiles à l’ère paléozoïque atteste sa résistance à survivre aux grands bouleversements géologiques et thermiques. A cette époque, la prêle était un arbuste qui pouvait atteindre 10 mètres. Qu’a t-il fallu qu’elle fasse pour demeurer sur terre ? Que recèle-t-elle ? L’instinct de survie existe aussi chez la plante. Les anciens croyaient en l’immortalité de ses parties souterraines.

Toutes les peuplades ont employé la prêle à des fins médicinales. Au XII siècle, elle était utilisée pour soigner les blessures et les inflammations cutanées, de plus, recommandée pour les affections des voies urinaires, la prêle avait aussi la réputation de résorber les petits calculs rénaux. Les romains mangeaient les jeunes pousses en salade pour se prémunir des maladies et augmenter leurs résistances physiques ! Ils pensaient qu’elle leur transmettait la force et de l’énergie vitale.

La prêle a été dotée de nombreux surnoms tels que : queue de cheval, queue de renard, queue de chèvre, queue de rat, petite prêle…

Description :

Il ne faut pas s’y tromper, la prêle se présente sous deux formes totalement différentes au cours de l’année. On peut penser que ce n’est pas la même plante, c’est ce qui arrive à bien des herboristes débutants.

Au début du printemps, on aperçoit des tiges fertiles de couleur brune pâle, de 15 à 30 cm de hauteur, que certains comparent à une baguette de tambour terminées par un épi. C’est par cet épi que la plante va se reproduire pas spores. Naîtront ensuite les tiges stériles, vertes, celles à qui on attribue les vertus médicinales.

La prêle est une plante vivace sans fleurs, ni feuilles, ni graines et qui pousse en colonie dans les champs humides, au bord des ruisseaux. Elle peut être envahissante dans les jardins, ou bien, très difficile à trouver.

Attention ; l’emploi d’herbicides de synthèse puissants détruit la prêle, de ce fait, elle disparaît (comme les orties) de certaines contrées.

La prêle ressemble à un petit pin ou sapin, à l’aide d’une loupe, on peut apercevoir des petits cristaux à l’arête des feuilles. D’après la théorie des signatures, à l’examen minutieux, la prêle présente des segments qui s’emboîtent comme des vertèbres, la tige de prêle ressemble à une colonne vertébrale. (Le remède pour les problèmes osseux

Théorie des signatures :

Le plus célèbre des médecins alchimistes Auréole Philippe Théophraste Bombast von Hohenheim (suisse) 1493-1541, plus connu sous le nom de Paracelse, découvre les propriétés thérapeutiques de nombreuses substances et inscrit une sorte de codification qui démontre les similitudes entre certaines plantes et les organes humains.  Il inscrit la « théorie des signatures » basée sur la croyance que l’aspect, la couleur et la saveur de chaque plante indiquent ses propriétés médicinales.

« De nombreuses maladies naturelles ont un remède qui leur est associé, ou qui existe non loin de leurs causes »

Il faut être vigilent toutefois à ne pas confondre la prêle des champs avec la prêle des marais qui est toxique (taux de nicotine important).

On croit ne trouver la prêle des marais qu’au bord d’étangs ou de marais comme son nom l’indique ! Mais il nous est arrivé de la trouver dans les rigoles au bord de chemins, dans les prés très humides.

Celle des marais est presque identique à celle des champs, magnifiquement verte, bien droite et ferme, elles portent à se faire cueillir. Comment faire la différence ?

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Commons licenceCC-BY-SA : Image wikipédia : Domaine Public Auteur : Carl Axel Magnus Lindman

On trouve beaucoup d’informations concernant la prêle, mais il semble que la grande majorité des personnes qui revendiquent les propriétés de cette plante médicinale ne l’utilisent pas pour leurs propres usages. Elles ne l’ont peut-être jamais cueillie !!

Nous vous conseillons de regarder notre vidéo sur la diffèrence entre la prêle des champs et la prêle des marais

Ce qui n’est pas noté dans les nombreux ouvrages traitant des plantes médicinales, c’est que lorsqu’on cueille la prêle des marais, le bruit de la cassure de la tige émet un son creux et sec  ressemblant à celui d’un tube

Propriétés et usages de la prêle des champs :

La structure de l’être humain est constituée de plusieurs éléments majeurs dont la silice (7g) La prêle est très riche en silice (environ 6 % de son poids), elle stimule la synthèse du collagène et aide à la reconstitution du cartilage et de l’os, au cours des maladies articulaires comme l’arthrose et les rhumatismes. Les tendons, vaisseaux, artères et fibres musculaires, poumons, retrouvent leur élasticité.

En cas de tuberculose pulmonaire, (les études réalisées par H.Lecler et L.Rénon ont relatées avec beaucoup d’insistance les propriétés minéralisantes de la silice : le poumon normal contient 0.18 % de silice, le poumon tuberculeux 0.009%), le silice apporte la consolidation du tissu du poumon et contrecarre fortement les formations de cavernes et provoque la dégénérescence des bacilles inhérentes à la maladie.

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Commons licenceCC-BY-SA : Image wikipédia : Domaine Public

En cas de fièvre ou de sueurs nocturnes, la prêle est précieuse avec ses teneurs en manganèse, magnésium, potassium (stimulants du tonus général). Anti-inflammatoire et diurétique puissant, (efficace aussi en cas de troubles prostatiques), elle participera activement à la consolidation trop lente des fractures notamment chez les personnes âgées (en prenant de l’âge, les carences en silice sont responsables des fragilités osseuses). Chez les femmes allaitantes, des petites cures très brèves et faiblement dosée de prêle seront d’un apport non négligeable pour parer à la perte des dents et des cheveux. Reconstituant cellulaire, la prêle de par sa silice participe au maintien de la souplesse des artères (l’aorte est un des organes les plus riches en cet élément). Très présent chez l’embryon, le taux de silice diminue fortement avec l’âge (plus de 80%) et se trouve impliqué (par son absence) dans les processus de vieillissement (ostéoporose). Les ulcères gastriques relèvent aussi de l’indication de la prèle , tout comme (d’après les dernières études réalisées), pour les malades atteints d’affections dégénératives. La plante renforce le système immunitaire par son action sur les organes producteurs de globules blancs et rouges et sa capacité à stimuler l’activité des cellules, ce qui fait recommander son usage pour de nombreuses maladies telles que le cancer.(la poudre de prêle accompagné de pollen de fleurs guérirait certaines tumeurs).

La prêle agit aussi comme fixateur de calcium, régulateur sanguin et nerveux. Elle est utile en cas d’inflammation des muqueuses, qu’il s’agisse de l’estomac, de l’intestin, ou des organes génito-urinaires.

Diurétique:

Elle favorise l’élimination rénale, elle est donc recommandée dans les rétentions d’eau. Accompagnée d’une eau de qualité, elle est efficace dans les drainages urinaires (on observe une augmentation de 30% du volume d’urine).

Cueillette et séchage de la prêle :

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Commons licenceCC-BY-SA : Image wikipédia : Auteur : MPF Là où la prêle pousse, il y a de l’eau ! Les Iroquois s’en servaient pour repérer des nappes d’eau en surface et en profondeur.

Récolte en juillet – août – et parfois jusqu’au début de septembre 

La prêle sèche très rapidement en deux ou trois jours. Lorsque je la retourne sur la claie, elle émet un crissement sonore, mes doigts ne s’attardent pas sur elle, comme si le contact s’électrifiait, se chargeait d’ondes statiques. J’ai eu la surprise d’observer notre chatte qui avait dérobé deux branches de prêle, elle les mastiquait péniblement et précautionneusement car les petits verticilles très rêches peuvent blesser son palais. La bête n’est pas renseignée comme nous humains, elle écoute un de ses sens que nous mêmes avons peut-être perdu par notre mode de vie.

Mode d'emploi :

Usage alimentaire:

Les jeunes pousses de prêle peuvent accompagnées les salades (à l’époque napoléonienne, il était d’usage de préparer les salades avec plus de vingt variétés de végétaux)

Au japon, la prêle se cuit à la vapeur, puis sautée à l’huile. Elle peut aussi se préparer comme des asperges.

La poudre de prêle se prépare de la façon suivante:

Oter la tige principale – passer à la moulinette électrique (selon besoins quotidien) ou mieux, dans un moulin en céramique ( pour la conserver plus longtemps)  ; la poudre obtenue peut se consommer à raison d’une cuillère à café 2 fois par jour, en remplacement du persil par exemple (ou alors dans un yaourt nature).

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Commons licenceCC-BY-SA : Image wikipédia : Auteur : Jean-François Gaffard

Image prêle ivoirine - ne pas utiliser : voir vidéo

En usage externe:

La décoction :
s’utilise en gargarisme contre les affections de la gorge, en lotion contre les inflammations des yeux, en compresse sur les plaies et les maladies de la peau (elle régularise le sébum et protège de l’acné), en crème ou compresse pour purifier le teint et en poudre mélangée au dentifrice pour éviter les caries et polir les dents. Nos anciens l’utilisaient aussi pour polir les cuivres et récurer les casseroles.

Préparation de la teinture mère :

La teinture mère a l’avantage de se garder plus de deux ans. Elle s’obtient par macération de la plante séchée ou fraîche (attention toute macération ne doit contenir qu’une seule variété de plante) :

Dans 100ml d’alcool à 90° vendue en pharmacie, (l’alcool agit comme conservateur), faire macérer au moins deux semaines avant utilisation : 25 grammes de plante séchée réduite en poudre ou 60 grammes de plante fraîche broyée, secouer vigoureusement tous les deux jours, filtrer en comprimant pour en extraire le maximum, stocker à l’abri de la lumière

Utilisation : 5 à 10 gouttes de teinture mère 2 fois par jour dans un verre d’eau pendant 5 jours. (utiliser un flacon, agiter avant usage)

Préparation de l'infusion de prêle :

En décoction seulement :
La décoction de prêle est une méthode qui permet d’extraire davantage les principes actifs de cette plante.(peu de plantes s’utilisent en décoction aussi longue)

Prendre une grosse poignée de prêle : recouvrir d’un litre d’eau froide, porter à ébullition et ensuite laissez bouillir à feu doux au moins une heure ; filtrer, conservez au frais, boire chaud ou froid selon convenance, en cure de deux à trois tasses par jour, 5 jours par mois.

Goût, senteur et couleur de la décoction :

Couleur noisette, au goût non désagréable, la décoction de prêle dépose sur la langue et le palais des infimes particules minéralisées.

Au jardin :

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Image prêle des marais- attention toxique - voir vidéo

Contre toutes les maladies : les mildious, rouilles, oïdium (champignons ; taches blanches sur les feuilles), marsonnia (taches noire, ex :rosiers), invasions de parasites, de pucerons d’araignée rouge, les taches foliaires, l’anthracnose etc.……

On peut procéder à un traitement deux fois par an (soit : en novembre, décembre ou en fin février, début mars à la montée de la sève) des arbres fruitiers, rosiers, vignes, fraisiers etc. (traiter au pied des végétaux). Soit :

Faire bouillir 100 grammes de prêle dans 5 litres d’eau pendant 3 quarts d’heure à une heure. Laisser refroidir, filtrer ; on diluera à raison d’un litre de décoction pour 9 litres d’eau claire en arrosage ou vaporisation, contre la tavelure le mildiou, la rouille, etc.

Purin de prêle : comme pour le purin d’orties, remplir de prêle un bac, recouvrir d’eau et laisser macérer le tout aux moins 1 mois, à l’extérieur (odeurs). Lors des arrosages, compter un quart de litre de ce purin par arrosoir de 5 litres

Contre-indications

A ne pas utiliser en même temps qu’un remède diurétique de synthèse. Déconseillé pour les personnes qui prennent un traitement de la famille de la digitaline

En principe, on déconseille la prêle aux femmes enceintes et qui allaitent ainsi qu’aux jeunes enfants en raison de l’infime quantité de nicotine qu’elle renferme, ce qui ne justifie pas une telle contre-indication.

Les cures de décoction de prêle doivent rester brèves (pas plus de 5 jours par mois et de 3 tasses par jour), déconseillée chez les personnes qui souffrent de calculs vésicaux.

Boire beaucoup d’eau pendant la cure.

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A droite : Plante stérile utilisée







A gauche : Tige fertile au printemps



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