Le Transfert - contre transfert en psychanalyse


Psychanalyse - psychothérapie en ligne -thérapie de couple - 35€ la séance d'une heure

C'est par « ma » psychanalyse que j'ai pu retrouver la mémoire de ce que j'avais vécu dans l'enfance et surtout ses influences dramatiques sur ce qu'a été ma vie d'adulte.

Comment se déroule une consultation ?

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Ces deux termes sont souvent cités, pour ne pas dire fréquemment utilisés en psychanalyse.

Ils définissent la relation entre le patient et son psychanalyste et la relation entre le psychanalyste et son patient (on ne doit pas dire patient mais analysant - analyseur, psychanalysant - psychanalyseur, etc.… mais pour éviter des confusions gratuites, je préfère de loin les mots patients, clients, etc.… qui situent mieux celui ou celle qui est sur le divan)

Image Les Amants (1525) - Auteur Guilo Romano(1499-1546) - Domaine Public

Transfert :

Définition courante : (Freudienne) « Trop plein d’excitations affectueuses, soit positives,soit négatives, qui n’ont leur source ou leur raison d’être dans aucune expérience réelle ; la façon dont elles apparaissent et leurs particularités montrent qu’elles dérivent d’anciens désirs du malade devenus inconscients. Ce fragment de vie affective qu’il ne peut plus rappeler dans son souvenir, le malade le revit ; aussi dans ses relations avec le psychanalyste et ce n’est qu’après une telle reviviscence par le transfert qu’il est convaincu de l’existence comme de la force de ses mouvements sexuels inconscients.
Notre avis : l’endroit est propice pour oser vivre un comportement tout à fait naturel. Pourquoi y chercher une névrose ?

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Le patient ne se contente pas de considérer son analyste sous le jour de la réalité, de le regarder comme un soutien et un conseiller, rémunéré de sa peine… Non, l’analysé considère son analyste comme la reproduction, la réincarnation d’un personnage important de son passé et c’est pourquoi il lui voue des sentiments et manifeste des réactions certainement destinés au modèle primitif. »
Notre avis : la personne qu’est le psychanalyste ressemble effectivement à une autre que le patient a connu ou aurait aimé connaître. Qui ne souhaite pas rencontrer une personne qui peut l’écouter sans porter de jugement et sans arrières pensées ? L’argent de la cure dans l’instant, n’a aucune importance, au contraire, il ne peut qu’y être momentanément absent pour que cet instant existe.

Image Le Verrou aussi appelé Le Viol(1774-1778) - Auteur Jean-Honoré Fragonard(1732-1806) - Domaine Public

L’auteur de cette définition a fait preuve d’une excellente observation mais il est comme un spectateur ne sachant pas nager qui depuis le pont expliquerait ce qu’est la natation en observant les baigneurs. Pourront-ils dire, pour autant, lui et ceux qui l’écoutent, qu’ils savent nager ? L’auteur n’a jamais eu l’occasion de se retrouver sur le divan et d’y être écouté et ceux qui l’ont suivi, n’ont bien souvent utilisé que ses comptes-rendus pour travailler.

Une autre explication :

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Si la psychanalyse n’est pas avant tout le lieu d’une relation humaine basée sur la confiance, à quoi sert-t-elle ?

Ne resterait-il sur terre que le mur des lamentations pour se confier ? Quel est le psychanalyste qui pourrait se faire croire et faire croire à son patient qu’il est comme ce mur, sans aucun sentiment, sans émotions devant celui qui lui parle.

Prendre une telle attitude ou vouloir faire croire à la personne qu’il détient le savoir qui expliquera les raisons de ses problèmes c’est à coup sûr entreprendre une analyse vouée à l’échec. Dans ce cas le transfert ne sera qu’une superposition d’une situation vécue sur celle qui se présente. Quel qu’en sera la réaction, elle ne sera on ne peut plus normale. Si le psychanalyste n’y détecte pas le poids d’une répétition et s’offusque, il lui faudra vite retourner sur ledivan.

Image Le Contrat(1792) - Auteur Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) - Domaine Public

Peut-on appeler transfert ce qui est plutôt une transposition ? C’est à dire une similitude entre ce qui a été vécu chez le patient est ce qu’il revit dans l’instant présent dans l’analyse. Il arrive souvent que ce qui est considéré similitude soit en fait une égalité alors, ne simplifions pas la relation « psy – patient » à un soi- disant transfert car c’est de nouveau mettre le patient en confusion dans sa relation « patient – psy » qui elle, est sincère.

Contre – transfert :

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Y a-t-il lieu d’expliquer ce qu’est le contre-transfert sinon que c’est la résistance du psychanalyste contre ce qui apparaît chez lui ; provoqué par ce qu’il considère être un transfert chez son client. Malheureusement, ça ressemble beaucoup à ce qui se passe dans la plupart des cabinets médicaux dans les relations médecin-patient.

Le contre-transfert est générateur de « résistances » car le patient commence à douter de la capacité de l’autre à l’écouter. En fin de compte, où se situe la « névrose » ? Chez celui qui veut soigner et qui se protège et réagit « contre-le- transfert » de l’autre ? De peur, peut-être, que s’établisse une relation qu’il ne saurait comment y mettre un terme ? Qu’il se rassure, le patient, lui, saura ! L’argent dans la cure, prend ici, tout son sens.

Ce qui est appelé « résistance », n’est autre, dans ce cas, que la méfiance du patient qui l’invite à se taire, devant le « contre-transfert » du psy qui pense que ce qu’il entend n’est qu’un transfert.

Image Le Mur des Juifs un vendredi(1831-1885) - Auteur Bonfils Félix (1831-1885) - Domaine Public