Le Cordon Ombilical- psychanalyse-thérapie brève


interprétation des rêves en ligne - psychanalyse en ligne -thérapie de couple - 35€ la séance d'une heure

C'est par « ma » psychanalyse que j'ai pu retrouver la mémoire de ce que j'avais vécu dans l'enfance et surtout ses influences dramatiques sur ce qu'a été ma vie d'adulte.

Comment se déroule une consultation ?

Vidéo : rêve de cordon ombilical

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Dès sa conception (l’ovule fécondée), jusqu’à sa disparition (dans les meilleurs cas, quelques quatre vingt années plus tard), la vie du corps humain suit le programme contenu par l’embryon. Bien que cela dépasse une certaine « logique » qui ne peut l’admettre puisque au-delà d’elle même, force est de constater qu’au départ, tout est prévu là, dans ce petit noyau physique et microscopique Au cours de sa vie « prénatale » (période aquatique serait mieux approprié puisqu’il est déjà né), il puisera ses ressources indispensables à sa progression, dans un utérus mis à sa disposition comme la terre se met à la disposition de la graine qui arrive en elle.

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Il est évident que cet utérus suit un programme et qu’il fait partie d’un autre processus, celui de la femme qui le détient, résultat elle aussi d’un développement embryonnaire. Quoi de plus évident, par cette constatation, d’apercevoir que la terre, nourricière de la graine (entre autre), suit le programme qui lui est confié (la graine nourrit la mère qui nourrit l’embryon). La terre, à son commencement a été un embryon dans un univers qui l’a été aussi avant elle. À l’instant présent, nous ne sommes toujours que dans une phase de ce que tout cela doit devenir. Tout comme notre corps, la matière dont il n’est qu’un minuscule élément, disparaîtra aussi. Par ce que nous avons bien du mal d’admettre notre propre fin, il est difficile d’accepter qu’il puisse en être de tout. Pouvons-nous parler d’évolution ou plutôt du suivi d’un programme dans lequel nous évoluons comme un oiseau évolue dans l’air ? À chacun sa pensée (immatérielle !).

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Est-ce que tout n’est là que pour l’évolution (bien réelle et obligée) de cette pensée ? Rares sont ceux qui prennent le temps d‘admirer un coucher de soleil, d’apprécier un bon légume, un printemps qui arrive, une pluie indispensable, d’aimer un enfant qui arrive, autrui, soi-même et pourtant, à défaut d’être reconnu (par qui ?), de notre ingratitude (la quelle ?), tout cela persiste et se perpétue quand même. Vu qu’un gland ne deviendra qu’un chêne, qu’un embryon dans notre cas qu’un humain, au plus proche, que doit devenir la terre ? Sa longévité pourrait-elle être menacée par le sida que nous sommes pour elle ?

Revenons à ce qui se perpétue malgré tout ! Dans sa période aquatique, l’embryon a neuf mois pour se préparer à sa période aérienne. Dans ce temps imparti, il est totalement dépendant de la mère en qui il a pris naissance. Pour la santé de chacun, voir la vie, tout se déroulera suivant les processus dit « naturels ».

Si la science se réjouit de pouvoir en contourner quelques uns (congélation du sperme, isolement de l’ovule pour une procréation in vitro), elle n’a toujours pas inventée le spermatozoïde et l’ovule. Appât du gain en bonne conscience d’avoir répondu à la demande de parents malheureux comme tout de ne pouvoir posséder un enfant conçu de leur propre chair alors qu’il y a tant d’orphelins et d’enfants dans la misère. On peut douter que, sur un autre plan, il est préférable et moins compliqué que tout ne puisse se passer ailleurs que dans le couple qui s’est constitué. Egalité des sexes ou complémentarité obligée pour que de deux il puisse en naître d’autres ! Tout est déjà prévu dans l’embryon jusqu’au plaisir que provoquera en temps voulu, sa sexualité, plaisir indispensable au désir de s’accoupler (d’autant plus fort qu’en seront les sentiments).

Le sexe masculin détient ce qui pénètre (la verge pénètre le vagin, le spermatozoïde, l’ovule !), le sexe féminin détient ce qui reçoit (le vagin, l’ovule et la matrice).

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Cordon ombilical

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Embryon, placenta, liquide amniotique, cordon ombilical, tout évolue en son temps, à un rythme qui s’impose aussi dans les modifications du corps la mère porteuse. Au troisième mois de grossesse, le cordon, définitivement constitué, s’allonge en conséquence de la croissance du futur bébé. Si sa première utilité est d’assurer les échanges (deux artères : une pour l’alimentation en nutriments et oxygène l’autre pour l’évacuation du gaz carboniques et des déchets), il en possède bien d’autres. De part sa constitution, son apparence, sa texture, il contribue, tout comme l’espace dans lequel il évolue, à biens d’autres développements.

Pourquoi apporter tant d’intérêts au cordon ombilical ?

Il apparaît souvent sous diverses formes, dans nos rêves ! - Voir à Rêves

Dans ce temps imparti à l’embryon pour acquérir tout ce qui est indispensable avant de voir le jour, le cordon participe à la prise en conscience pour l’esprit, de la réalité du corps physique qu’il habite, des bénéfices qu’il apporte mais aussi qu’il n’est pas immortel.

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Le cordon représente un réel danger pour le fœtus qui se retrouve souvent avec lui, dans des situations qui peuvent lui être fatales. Bien qu’il soit souple, relativement ferme, lisse et glissant (gelée de Warton), sa longueur et son tortillement favorisent l’apparition de boucles qui peuvent, suivant le déplacement du fœtus, se transformer en nœuds qui ralentissent considérablement ses fonctions (apport et évacuation). Si les contacts avec la peau dans son enroulé autour des membres, son glissement sur le corps, entre les jambes sont aussi agréables que ceux d’un savon sous la douche, l’enroulement autour du cou (« un circulaire » en langage obstétrical) peut entraîner, suivant sa forme et les mouvements du fœtus pour s’en libérer, une catastrophe irréversible. Dans ces étranglements, il y a de fortes probabilités à ce qu’il en perde parfois seulement connaissance.

Ses situations sont beaucoup plus fréquentes qu’on ne peut l’imaginer. Chacun connaît les dangers que représentent certaines positions du cordon lors des accouchements et les drames qui peuvent en résulter. On pourrait croire que ces inconvénients sont dus à une erreur de la nature. Pourrait-elle en faire d’aussi graves ?

Le cordon participe aussi au développement des cinq sens, tout particulièrement à la vue et au toucher par contact mais aussi par palpation. Dans celle-ci l’esprit prend conscience qu’il peut commander certains organes de ce corps (bras, main, doigts,etc…) et plus encore, découvrir des émotions sur les réactions de ce corps par rapport à ses propres sens. Ce pouvoir de l’esprit sur le corps se traduit par des actes devenus de ce fait, conscients. Ce qui n’est pas encore en conscience, ce sont les limites à ne pas dépasser pour garder ce corps en vie Dans la panique des sens du corps étranglé, il découvre l’émotion qui lui restera indispensable pour préserver son existence physique : la peur.

Certains éminents spécialistes affirment que le foetus voit son corps inerte de l’extérieur avant de le réintégrer. Vu que le mot « esprit » n’est pas encore admis dans le vocabulaire de la médecine, il leur est difficile de trouver un nom à l’élément extérieur qui observe ce corps éteint. Le cordon participe aussi à la prise en connaissance de la physique en général (physique du corps, des forces…)

A noter que chez les sportifs de haut niveau et les amateurs de sports dangereux entre autres, c’est bien l’esprit qui cherche à repousser le plus loin possible, les limites de ce corps et non les limites de sa peur qui reste la même dans son intensité. La peur devient une frayeur quand l’acte dépasse le conscient, ce qui met souvent fin à ce genre d’exercice.

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La peur étant une émotion tellement désagréable, voir même insupportable, nous mettons toujours tout en œuvre pour y échapper jusqu’à oublier les situations dans lesquelles elle est apparue. (Il y a une énorme différence entre vouloir dominer sa peur et apprendre à comment dominer l’autre pour ne plus en avoir peur.)

Petit embryon deviendra adulte pourvu que dieu lui porte chance ! Innommables sont les quantités de spermatozoïdes et d’ovules perdues, de fruits in mangés, de grains stériles ou semés à tous vents, de plantes étouffées, d’arbrisseaux écrasés, et pourtant rien n’est inutile, rien n’est imprévu, même l’in-disable, l’insupportable : les décès prématurés, les morts en guerre, de maladies et d’accidents. Le cordon ombilical participe au déclenchement de la première peur, celle de remettre à nouveau le corps en danger ou en situation dangereuse.

Comme nous l’avons vu plus haut, avant le premier accident, il était impossible d’être conscient que nos actes auraient pu le provoquer puisque nous ne savions pas ce qu’est un accident. N’est-ce pas là l’unique et véritable sens qu’il faut donner au mot « inconscient » (pas conscient seulement que cela puisse exister, puisque pas connu).