Protégeons
la
planète
Notre livre
La phytopsychothérapie en vente sur Amazon
Ce que contient principalement notre livre :
- L’étude de quelques 60 plantes médicinales existant dans la plupart de nos régions, leurs usages dans les soins, - L'étude de quelques 26 huiles essentielles : les précautions d'emploiVoir exemple Romarin - L'étude de quelques 96 maladies. Pour chacune d'elles : définitions médicales actuelles, plusieurs traitements (détaillés) par les plantes médicinales suite Ce qui nous en a été souvent rapporté : « c'est la première chose que je consulte quand je suis malade », « je l'ai toujours à portée de main », « même si je n'utilise pas toujours les traitements, il m'est rassurant de savoir qu'il existe encore des solutions naturelles contre les maladies », etc., etc. Protégeons Notre livre
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C’est en 1928 qu’un pharmacien français, R. M. Gattefossé nomma « aromathérapie », l’emploi des huiles essentielles en traitement des pathologies. Les huiles essentielles sont extraites des plantes aromatiques soit par passage de vapeur d’eau distillée dans une certaine quantité de plantes, mais toujours d’une seule variété (pas de mélange) soit par procédé mécanique de pression à froid (s’utilise pour extraire l’HE des zestes de certains agrumes), soit par enfleurage à froid ou à chaud.
Nous devons de connaître le procédé de distillation aux arabes, tout particulièrement au médecin Avicenne qui mit au point le premier alambic aux environs de l’an mille (un alambic en terre cuite à été découvert au Pakistan et daterait de 5000 ans avant notre ère). L’usage des essences de plantes aromatiques existait bien avant cela. Des traces datant de plus de trente milles ans ont été trouvées chez les Aborigènes du continent Australien. En Inde (médecine ayurvédique), en Chine (le Pen Tsao), en Egypte (soins et embaumements), ensuite en Grèce et en la Rome Antique, on utilisait aussi ces essences tant pour soigner, parfumer, séduire, désinfecter que pour rentrer en dialogue avec les dieux.
Hippocrate, en 500ans avant JC. (le père de la médecine actuelle), dans son ouvrage capital « De Matéria Médica » relate les bienfaits et l’utilisation des essences de plantes aromatiques, sa devise était : « primum non nocère », « avant tout, ne pas nuire ! ».
Il était convaincu et nous le sommes aussi, qu’il existe en chacun de nous, des pouvoirs d’auto guérison. A noter aussi qu’on lui doit le « serment d’Hippocrate » que tout médecin français doit accepter pour pouvoir exercer :
«En présence des maîtres de cette école et de mes chers condisciples et selon la tradition d'Hippocrate,
je jure et je promets d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail.
Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe,
ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.
Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres,
je donnerai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur père.
Que les Hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque.
Je jure! Je jure! Je jure!»
J’ai le droit et le devoir d’attester, par vécu personnel, qu’il n’est pas toujours respecté.
N’ayant nul besoin de jurer pour respecter et appliquer mon éthique personnel, je ne citerai jamais un nom, une date, un lieu, qui pourrait mettre une identité à l’auteur.
En dénoncer le fait me paraît amplement suffisant. Il n’est pas utile de donner en pâture à pires que lui, l’occasion de cacher leurs propres actes derrière un mur de violentes critiques et surtout de faire d’un cas isolé une généralité.
Nous avons personnellement participé à la cueillette et distillation de certaines plantes. Seul 10% des quelques 800 000 plantes répertoriées, sont capables de synthétiser une essence. Tout comme nous sommes encore incapables aujourd’hui d’expliquer cette synthétisation, malgré les quelques hypothèses soulevées sur l’intelligence de ces plantes, nous ne sommes toujours pas en mesure d’expliquer les effets bénéfiques sur notre santé et devons, bien souvent nous contenter des constatations.
Par distillation :
Suivant le type de plante, la partie utilisée, le climat annuel, la situation géographique, les spécificités du terrain, les rendements et constitutions moléculaires varient considérablement.
Camomille romaine : 100 kg restituent de 0,7 à 1 kg d’huile essentielle
Feuilles d’eucalyptus : 100 kg en restituent 3 kg
Thym : 100 kg en restituent 1 kg
Persil : 100 kg en restituent seulement 300 grammes
Hélichryse italienne (fleurs) : 100 kg en restituent 2 kg
Rose de Damas (pétales) : 100 kg en restituent seulement 0,25 grammes
Ces différences expliquent la variation des prix d’une huile essentielle à l’autre.
Ces faibles proportions mettent en évidence qu’une huile essentielle de qualité ne peut être obtenue qu’avec des plantes issues de milieux biologiquement corrects (les plantes sauvages sont recommandées) et distillées avec une eau de très bonne qualité (eau de source ou eau plusieurs fois distillée)
La vapeur d’eau traverse les plantes emportant les molécules. La vapeur refroidie dans le serpentin se retransforme en liquide recueilli dans l’essencier. L’huile essentielle étant plus légère que l’eau, remonte en surface où elle est récoltée, filtrée puis conditionnée en récipients étanches aux UV (verre fumé par exemple). Le liquide restant est appelé hydrolat ou eau florale (eaux de rose, de bleuet, de fleurs d’oranger, etc.) utilisé aussi en médecine sous le nom d’hydrolathérapie. Cette thérapie trop peu connue mérite d’être aussi étudiée !
Il est à remarquer que si l’eau est de bonne qualité, que si les plantes sont bien issues d’un milieu biologiquement saint, il n’y aucune raison pour l’huile essentielle obtenue par distillation, ne soit autrement qu’excellente. Qu’elle qu’en soit l’usage, préférez toujours des huiles certifiées « bio », vous éviterez des mélanges frauduleux d’HE entre elles ou coupées d’huiles végétales ou autres!
Par enfleurage :
à froid : Utilisée pour les plantes fragiles telles que jasmin, rose, etc.
Méthode ancienne qui consiste à recouvrir fleur à fleur ou pétale par pétale (rose par exemple), une plaque de verre enduite d’une couche de graisse qui pompera leurs parfums. Ces plantes sont continuellement remplacées (tous les 1, 2, 3,4 ou 5jours suivant les types) jusqu’à saturation de la graisse (animale) qui à son tour sera récupérée pour en extraire les molécules accumulées ou utilisée telle quelle en pommade.
à chaud : Peut être utilisé pour toutes les plantes aromatiques dont le parfum résiste à la chaleur. Méthode tout aussi ancienne, moins fastidieuse que celle à froid puisqu’elle consiste à faire fondre la graisse au bain marie et d’y incorporée les plantes qui seront comme ci-dessus, remplacées fréquemment (les anciennes préalablement retirées avec une passoire à manche ou écumoire).
Ces deux méthodes ont l’avantage de pouvoir être testées à la maison sans matériel sophistiqué. Il serait d’ailleurs intéressant de développer le sujet sur un des forums du site.
Avertissement
Les informations et prescriptions médicales contenues dans notre livre « La phyto-psychothérapie» et notre site « les-inconscients.com » sont réservées à un publique d’adultes avertis et ne sauraient remplacer un avis autorisé des professionnels de la santé et se soustraire à leurs traitements.
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