La psychanalyse


Psychanalyse - psychothérapie en ligne -thérapie de couple - 35€ la séance d'une heure

C'est par « ma » psychanalyse que j'ai pu retrouver la mémoire de ce que j'avais vécu dans l'enfance et surtout ses influences dramatiques sur ce qu'a été ma vie d'adulte.

Comment se déroule une consultation ?

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Tout n'a pas encore été dit ou écrit « depuis ou sur » la psychanalyse, nombreuses méthodes qui porteront des noms de plus en plus savants de complexités, ne manqueront pas de s'ajouter à celles déjà existantes qui se verront à leurs tours, tomber en désuétude avant de sombrer dans l'oubli. Freud l'avait prédit et s'en méfiait comme de la peste ! Ces méthodes sont à contre sens de ses études qui ne demandaient qu'à être poursuivies, parce que pas terminées !

Image Le Penseur - Auteur Rodin - Domaine Public

Commons licenceCC-BY-SA : Auteur :Rodin

Ces études, sans avoir été comprises, ont été trop souvent récupérées, en créant des méthodes soit-disant meilleures, dans le seul but d’atteindre la notoriété de Freud, mondialement reconnue. Le sens essentiel de la psychanalyse a quasiment disparu, étouffé avant d'avoir pu progresser ! Nous y sommes revenus et pensons être parvenus à des résultats tellement importants que nous avons senti un devoir personnel à les transmettre, tant dans la forme que dans la pratique. C'est la raison première de ce site !

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Avant tout : le psychanalyste ne peut avoir et n'user d'aucune autorité sur son patient (surtout pas du titre de psychanalyste). C'est au patient de se faire sa propre autorité : celle qu'il devra s'imposer face à ses propres résistances à ouvrir ses mémoires cachées, celles justement qui se sont, à son insu, imposées dans ses choix et réactions qui l'ont amené là où il est aujourd’hui! Raisons même qui l'ont décidé à consulter! Il est évident que la décision d'entreprendre une analyse ne peut être qu'un choix strictement individuel et non pas dictée par l'autorité d'une autre personne car dans ce cas, le psychanalyste sera subi comme une autorité supplémentaire dans sa vie.

Image Le maître d'école-1896 - auteur : Albert Anker - Domaine Public

Il est très difficile de confier sa vie intime à un inconnu, qu’il soit médecin, psychologue, psychanalyste ou autre. Confier son vécu, cela ne veut pas dire: remettre la gestion de son avenir à quelqu’un. On est en droit d'espérer qu’aucun usage ne puisse en être fait. A mon avis, la personne qui en prend connaissance ( d’autant plus si c’est un spécialiste) doit s’en interdire toute forme de bénéfice.

Peut être considérés comme bénéfice :

Toutes rémunérations (honoraires) qui dépasseraient les capacités financières du confiant.
Tout intérêt personnel à utiliser ces confidences (meubler une discussion, montrer ses connaissances…)
Tout intérêt financier indirect : confidences citées dans un livre, une conférence, etc…, sans l’avis et l’implication de la personne concernée.
Tout intérêt financier ou autre à ce que les consultations perdurent (en se rendant indispensable, incontournable par exemples, cela s’appelle « de l’abus de confiance »)

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Tout psychanalyste sûr de sa fonction, sait qu'il ne devra rester que le guide qui accompagnera la personne dans sa recherche, tous autres comportements laissent à penser à l'usage d'une manipulation psychologique, soit pour les bénéfices tirés sur la dépendance, soit pour protéger ce qu'il considère être l'autorité du savoir indispensable à sa réussite personnelle. Une psychanalyse aboutie ne devrait en principe, de par ses résultats, que susciter l'envie de la retransmettre.

Image La peseuse d'or - auteur Johannes Vermeer - Domaine Public

Physique et psychique sont indissociables, qu'il vienne à en manquer un, l'autre n'aura plus ses raisons d'être. Chaque partie du corps a sa propre intelligence et reste malgré cela, suivant son importance, en partie autoritaire mais aussi tributaire des autres et du psychique et vice-versa. Force est de constater, au contraire des apparences, que le physique ne fait que tolérer dans la confiance qu'il veut bien lui accorder, les exigences que le psychique croit pouvoir lui imposer (le coma en est une preuve, le cancer dans les parties délaissées en est une autre). Il est facile de comprendre ces interactions si on les compare aux phénomènes de sociétés( ils n'en sont que la réplique).

Pour exemple : les autorités politiques ou financières, quelles soient de formes démocratiques ou totalitaires qui dans notre cas, représentent notre psychique, n'ont pas plus de scrupules pour ceux (éléments physiques intelligents) qui les nourrissent et les maintiennent en vie, que la plupart de nous envers notre physique. Bien souvent, tout comme ces autorités, sur des critères venus d' on ne sait où, nous sacrifions beaucoup de temps au temps de vie du corps physique, (au détriment des plaisirs qu'il sait nous apporter), à courir pour atteindre le seul niveau susceptible d'apporter le bonheur : la réussite sociale ! Suivant le niveau où nous nous sommes hissés dans cette échelle sans fin, nous pourrions être capables de sacrifier les vies de la plupart de ceux qui n'ont jamais pu en gravir le premier barreau (les guerres en sont la preuve).

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Pour parvenir à mettre fin à ces comportements, tant individuels que collectifs (collectifs parce que tant individuels !), de plus en plus reconnus sans issues, chacun pour ne plus en souffrir ou faire subir, devrait chercher en lui « d'où ils viennent ».

Image To The War 1888 - auteur : Konstantin Savitsky - Domaine Public

Chercher à comprendre en observant le comportement d’autrui et s'en faire une thèse s'appelle « faire de la philosophie », chercher en soi l'origine de ce comportement s' appelle « faire une psychanalyse ». Si le mot  « philosophie » est issu d'un vocabulaire très ancien (Grec, Platon, environ 400 ans av. J-C), pour nommer le résultat d'une réflexion, le mot « psychanalyse » lui par contre, beaucoup plus récent est utilisé par son inventeur (Freud, 1900) pour définir la méthode utilisée pour pénétrer l'univers de « l'inconscient » qui, à mon avis, n'est pas moins facile à pénétrer que celui du « conscient ». Ceci dit, si ces mots existent encore dans notre vocabulaire (Français en l’occurrence), c'est seulement parce qu'ils véhiculent en partie, l'expression de pensées universelles et héréditaires qui nous habitent en tout cas, dès notre conception. C'est bien là, l'unique raison pour laquelle ces mots, comme certains autres (cœur, tête, pensée, amour, etc...), ont été traduits dans toutes les langues.

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Toutes pensées n'ont de véritables existences personnelles que lorsque qu'il y a sujet a réfléchir, c'est à dire, miroir où elles peuvent s'y découvrir. Elles ne vivent que lorsqu'elles trouvent terrain où s'exprimer et n'ont d'autre moyen que d'utiliser le physique pour y parvenir. La parole, la gestuelle, l'écriture, le travail, l'art et bien d'autres, en font partie. Les échanges aussi, ne peuvent passer que par des capacités physiques comme la vue, le touché, l'ouïe, l'odorat, etc... . La transmission de pensée fait partie des exceptions qui confirment la règle (là n'est pas encore le sujet).

Image L'Ecole d'Athènes 1509 - auteur Raphaël -Domaine Public

Chacun a pu se dire un jour  je ne dis rien mais je n'en pense pas moins », en psychanalyse, c'est l'inverse : « taisez vous et laissez moi parler! ».

Nous verrons plus loin qu'à parler, il arrive qu'on s'entende et se surprendre à avoir dit ce que l'on ne pense pas. C'est quand on s'arrête à ce que l'on a dit de surprenant que commence le véritable travail d'analyse car ce sont par ces paroles que l'on accède aux contenus de l'inconscient.

Une decision parmi d’autres :

Le premier contact : l’envie d’entreprendre une psychanalyse est une chose, passer à l’acte en est une autre ! Pour atteindre la première il faut souvent avoir tout essayé pour trouver une solution à la souffrance qui afflige l’être cher ou soi-même. Après avoir déambulé entre les informations étudiées sur la psychologie, la psychiatrie, la médecine, la science, la philosophie, la para- psychologie, les religions et pourquoi pas la voyance ou la poésie, et j’en passe….on a pu être au passage interpellé par la psychanalyse. Mais son coût (pas de participation des assurances de santé) et sa durée peuvent la faire mettre à l’écart des solutions envisageables.

Bref, si la décision est prise, au secours les pages jaunes ! La liste est toujours trop longue, il faut faire un choix ! A chacun ses repères, sexe : homme, femme ? Nom, prénom : on peut être attiré par des similitudes avec des personnes connues ! Qualité : la grandeur du placard publicitaire pourrait paraître rassurante, attention ! Adresse : trop loin, trop près (on va me voir !), en ville, en campagne ?(attention à l'idée reçue que les bons ne peuvent se trouver qu'en ville !), etc.….

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Enfin ! Deux ou trois adresses sont retenues, on ne sait jamais ! Le premier pas est fait ! Je téléphonerai tout à l’heure…ou pourquoi pas demain !

Il est très difficile à une personne qui n’a jamais eu de contact direct avec un quelconque  « psy…quelque chose », de prendre rendez-vous, même par téléphone !

Rendez-vous est pris!Le premier contact , c’est le bouton de la sonnerie de la porte d’entrée. A imaginer des regards inquisiteurs derrière chaque fenêtre, le trajet entre le parking et cette porte peut devenir un vrai parcours du combattant ! Ouf, m'y voici! Le psychanalyste se présente : diplômes universitaires, formations (quand il y en a, ils sont souvent mis en avant alors  qu’ils ne sont  pas les garants d’une bonne maîtrise de la psychanalyse), parcours dans la discipline : (c’est là qu’il faut apporter le plus d'attention), le minimum indispensable requis est d’avoir entrepris une psychanalyse poussée. Il doit l’exposer, expliquer la méthode employée et surtout  provoquer et répondre aux questions posées ainsi que demander les raisons de la démarche.

Image La Sibylle de Cumes - auteur : Andréa Del Castagno- Domaine Public

Les séances d’analyse : suivant les possibilités de financement du patient et les disponibilités de l’un et de l’autre, un calendrier doit être établi, le mode de paiement aussi ! Généralement, toutes séances qui  n’ont pas été explicitement annulées, de part et d’autre, restent dues car dans le cas d'une absence ou retard du client non signalés, le psychanalyste se doit d’être présent  pendant toute la durée de la séance prévue. Dans l’autre cas, le psychanalyste  devra contacter au plus vite  son patient et l’informer au mieux des raisons de son absence. Le psychanalyste n’est pas sans connaître les conséquences possibles que peuvent engendrées une porte trouvée fermée à une séance d’analyse. Il est évident dans ce cas, qu’une séance sera due au patient. Si le principe paraît dur, sa rigidité  permet à chacun d’apprécier  la situation dans le litige, d’y déclencher un dialogue de confiance bénéfique à la « cure ».

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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le travail psychanalytique se continue dans l’intervalle de temps entre deux séances. Il faut en tenir compte pour établir le calendrier. Un rythme  d‘un minimum de deux  séances par semaine semble être le mieux approprié. Quand le budget ne le permet pas, il serait peut-être judicieux d’entreprendre l’analyse une semaine sur deux à raison de deux séances d'au moins une demi-heure chacune par semaine ( ½ heure : c’est le temps conseillé par les sociétés psychanalytiques, temps que je remets fortement en question aujourd'hui !) 

Image La porte fermée - auteur - Véronique Pagnier - Domaine Public

Le divan : Nous y voici ! Après les présentations toujours assez longues, voici l’épreuve du divan (tant qu’à faire, autant y passer un petit coup dans la première séance, déjà qu’il ne reste plus beaucoup de temps sur la demi-heure prévue !)

Votre psychanalyse personnelle vient de commencer !

Il est important de rappeler :

Qu'il n'existe et ne devrait jamais exister de diplôme de psychanalyste. Qu'ils soient détenteurs de diplômes en psychologie, psychiatrie ou en toutes autres formations complètement différentes, il n'y a que ceux qui ont entrepris une véritable analyse qui peuvent en expliquer les raisons ! (suivant la demande, il nous sera possible de les débattre sur ce site).

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Image Le psychiatre Philippe Pinel délivrant les aliénés à Bicêtre en 1793-
auteur Charles Louis Muller - Domaine Public

En résumé : malgré le fait que nous avons été tout particulièrement attristés de n'avoir jamais pu rencontrer de psychanalystes ayant acquis notre expérience en la matière, il est toujours possible d'y avoir recours pour entreprendre une analyse. Dans ce cas le patient (patience, il lui en faudra), devra former son psychanalyste à savoir l'écouter sans y ajouter de pensées ou jugements personnels (si vous êtes tenace, il vous en remerciera « peut-être » plus tard!). Il est à savoir (nous le savons maintenant!) que Freud n'a pu commencer ses véritables recherches qu'en respectant l'injonction d'une de ses patientes qui lui a dit :  « taisez-vous, laissez moi parler ! ». Dans la forme, ceci n'a rien à voir avec le sacro-saint et trop connu « silence du psychanalyste ». Freud a appris en écoutant alors que trop nombreux sont ceux qui laissent à penser à leurs clients qu'ils détiennent la compréhension des problèmes qui les habitent. C'est bien là que se manifeste l'autorité d'un prétendu savoir dont le psychanalyste a été lui-même, à son insu, la victime dans son analyse ( les situations se répètent, il est difficile mais pas impossible, d'aller contre). Tout ceci est débattu ailleurs sur ce site ! Vu que nous ne sommes que deux à l'avoir construit, vous saurez peu-être nous excuser de son petit coté « foire-fouille » !